lundi 7 octobre 2013

L'origine de la Guerre - Orlan

 Par Alix W.
 

Auteur de l’œuvre : Orlan
Année de création : 1989
Pays : Inconnu
Date/Moyen de visionnement : dimanche 29 septembre 2013 via internet
Lien web :
http://www.orlan.eu/works/photo-2/

Description :
Comme vous pouvez le constater, cette œuvre est une représentation du sexe d’un homme. Orlan fait référence à l’œuvre « L’origine du monde » de Gustave Courbet, réalisée en 1866. Mais dans son œuvre, Orlan, en remplaçant le sexe de la femme par celui de l’homme et le titre par « L’origine de la guerre » suggère que la guerre n’est que le résultat de la masculinité de l’homme.

Avis :
Je trouve cette œuvre vraiment intéressante. La transposition de l’œuvre de Courbet, qui est déjà ironique en-elle même, le devient encore plus. La croyance populaire est que le sexe d’un homme est tout ce qui fait sa fierté, que « c’est la taille » qui compte, etc… En me basant là-dessus, cela me suggère que la guerre est entrainée par la recherche de masculinité, de fierté… de virilité en fait. Ce point de vue est osé et c’est pour ca que j’ai choisi cette œuvre, parce qu’elle nous met face à une réalité qui ferait mieux d’être dévoilée plus souvent


Tatouage Louis Vuitton sur des cochons… (fiche)



Par Caroline Delnaux 

 Tatouage Louis Vuitton sur des cochons…  (fiche)



Artiste : Wim Delvoye
Année de production : Février 2010
Lieu d’exposition : Au MAMAC (Musée d’Art Moderne et d’Art Contemporain) de Nice, dans le cadre de l'exposition « Dessins et maquettes »

 L’artiste :

Wim Delvoye est un artiste flamand de Belgique qui s'est fait une place de choix parmi les artistes importants de l'heure en réalisant des œuvres très singulières qui n'ont pas manqué de bousculer les bonnes mœurs. Le projet qui l'a probablement fait connaître au monde entier, ce sont des cochons qu'il a fait tatouer. Quand l'animal mourait, les peaux étaient exposées. Wim a commencé à tatouer des cochons pour dénoncer la société de consommation.


Avis personnel :

Selon moi, Wim a très bien réussi son coup, il a voulu faire parler de lui et il a réussi. Je  trouve aussi qu’il a eu une bonne idée de se révolter contre la société de consommation et de faire réagir les gens. Cependant, je trouve cela injuste et révoltant de tatouer des pauvres petits cochons, malgré qu’ils soient anesthésiés ils n’ont rien demandé à personne. Dans cette œuvre, si l’on peut appeler cela une œuvre, Wim utile le cochon est tant que simple objet. Pour conclure, bien que la démarche de l’artiste puisse être perçue comme dérangeante voire provocatrice, elle sert cependant à poser le débat sur la question de l’exploitation animale.
 

L'Art Contemporain et plus précisement Wim Delvoye

Par Alix W.


Il n’y a pas encore si longtemps que ca, nous étions toujours en vacances. Pour certains, la fin de celles-ci annonçait le stress des secondes sessions. Pour d’autres, c’était juste la reprise des cours et de tous ce qui s’ensuivait. J’avouerai franchement ne pas avoir pensé une seule fois, durant ces vacances, a mon cours d’arts d’expressions – a aucun d’ailleurs -. Pourtant, je pense que j’aurai dû le faire, pour me préparer au moins un petit peu a ce que nous allions voir.
Récemment, nous avons vu, commencé à voir en tout cas, ce qu’était l’art contemporain. Les choses que nous avons vues, il n’y en pas tant que ca, étaient déjà assez spéciales.
Par exemple, il y a
Wim Delvoye, un artiste plasticien belge. Cet homme tatoue des cochons avec les logos de marques comme Vuitton. Qui, saint d’esprit s’entend, s’amuserait à faire souffrir des animaux pour leur tatouer des marques sur le dos ?! Et encore plus incompréhensible et bizarre : a leur mort, il leur arrache la peau pour conserver les tatouage. Cet homme rend la mort de ces bêtes ignoble, et d’une certaines façon, totalement inhumaine.
Ensuite, pour nous dégouter un peu plus. On découvre qu’il est l’auteur d’une « Machine à caca » (Cloaca). Cette machine reproduit, par le même processus que nous, la digestion humaine. La seule chose qui me vient à l’esprit en y pensant est « Pourquoi ? ».
Ma réaction n’est peut-être due qu’au fait que c’est le début de l’année, mais je ne pense pas qu’un jour j’arriverai à apprécier, ou à comprendre d’ailleurs, des œuvres où la souffrance d’un animal a été nécessaire pour sa finalisation.